FESTIVAL DE SFAX : 44 années de survie Le Festival International de Sfax naquit grand
Les Comités directeurs successifs,se pliant aux souhaits et voeux des festivaliers, n’ont pas cessé de l’amener à bon port quatre décennies durant.La volonté d’exceller n’a jamais fait défaut malgré les vicissitudes budgétaires sournoisement provoquées.
Cette Institution , soeur cadette de celle de Carthage , doit jouir des mêmes « gâteries » prodiguées à son aînée et on doit cesser de la considérer comme la Cendrillon des Festivités estivales.Entre le budget du Festival de Carthage et celui du Festival International de Sfax le fossé est profond .
Des tentatives de donner un coup de pouce pour renflouer les caisses de cette Institution ont été engagées mais elles furent,souvent, vouées à l’échec.
Ces dernières années,le sort du Festival a été mis entre les mains d’une Association dont le comité,au lieu d’insuffler un sang nouveau à cette manifestation,s’est contenté de reconduire les mêmes faits et gestes que ses prédécesseurs : résultat : le Festival est resté une sempiternelle boîte à spectacles.Un Festival c’est d’abord une Spécifité,une Particularité.Le Festival de Sfax n’a arboré cet accoutrement qu’une fois (Session consacrée aux « Arts Africains ») .
Les festivaliers vivront,donc,du 17 juillet au 16 août, la 43ème Edition de cette fête estivale avec un programme conçu dans la douleur : une sensation désagréable pour un Comité d’être entre l’enclume d’un public exigeant et le marteau d’un budget miséreux.
Pour conclure,je susurre à l’oreille du Comité que l’organisation d’un festival necessite une programmation cohérente avec les caractéristiques du lieu et repose sur un projet artistique de qualité qui contribue à la valorisation de l’image de la ville, et donc au développement de l’attractivité touristique du lieu.
Cela suppose de proposer un projet original, innovant et différencié,permettant d’affirmer l’identité de la ville organisatrice.