Qui est le joueur le plus méchant de l’histoire ? Notre classement des têtes brûlées
Sport de contact, le football regorge de joueurs agressifs. Entre tacles rageurs, fautes dangereuses, provocations sournoises, altercations multiples ou coups de sang mémorables, ces footballeurs redoutables et redoutés ont souvent fait la pluie et le beau temps sur le pré. Nous vous proposons un classement des pires têtes brûlées de tous les temps.
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20 – Luis Suarez (Uruguay)
est l’un des buteurs les plus prolifiques de sa génération, c’est entendu. Mais le numéro 9 uruguayen a souvent montré la facette la plus sombre de sa personnalité durant la première partie de sa carrière. Parmi ses tristes faits d’arme, personne n’a oublié sa morsure infligée à l’Italien Chiellini durant la Coupe du monde 2014. Un geste qui lui avait valu une suspension de 9 mois lors de son arrivée au Barça.
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19 – Diego Costa (Espagne)
Sans aller trop loin, Diego Costa a l’habitude d’être dans tous les mauvais coups. Le rugueux attaquant hispano-brésilien voit le football comme un combat et ne s’en cache pas. Entre agressions verbales et fautes discrètes, ce lutteur inflige un rapport de force continu à ses défenseurs.
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18 – Oliver Kahn (Allemagne)
L’ex-emblématique gardien allemand en imposait. Son tempérament de gagneur et son autorité naturelle en faisaient l’un des gardiens les plus craints. Tant par ses adversaires… que par ses propres partenaires.
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17 – Graeme Souness (Écosse)
Identifiable avec sa moustache et ses cheveux bouclés, ce rugueux milieu écossais ne rechignait jamais à aller au contact dans l’entrejeu. Une façon de faire qui a beaucoup aidé Liverpool, notamment, où il a cumulé plus de 200 matches. Souness est ensuite devenu entraîneur avec un succès inégal.
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16 – Eric Di Meco (France)
Avant de devenir consultant, Eric Di Meco a donné du fil à retordre à bien des attaquants. Di Meco, c’était une dégaine, une méthode et une « style » reconnaissable entre mille. Roi des tampons et autres tacles destructeurs, le défenseur faisait peur. Surtout sous les couleurs de l’OM.
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15 – Stefan Effenberg (Allemagne)
Milieu de terrain à la technique léchée, Stefan Effenberg était aussi connu pour son agressivité. Caractériel et impulsif, cet écorché vif du football germanique a incarné les succès du Bayern au début des années 2000.
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14 – Sergio Ramos (Espagne)
Leader, gagneur et buteur, Sergio Ramos est aussi truqueur et calculateur. Le capitaine du Real Madrid est souvent passé entre les mailles du filet, mais son image est largement ternie par des bassesses qui n’ont pas échappé au grand public. Sa clé de bras sur Mohamed Salah en finale de l’édition 2017-18 de la Ligue des champions illustre à merveille son mode opératoire.
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13 – Gennaro Gattuso (Italie)
L’actuel entraîneur du Napoli a fait partie d’une des plus grandes équipes de l’histoire du foot italien : l’AC Milan d’Ancelotti. Comment ce petit bonhomme à la technique rustre a-t-il pu jouer autant au milieu des Maldini, Pirlo, Seedorf, Kaka et autres Schevchenko ? En mettant des coups, notamment. Son surnom : Ringhio – que l’on pourrait traduire par « rugissement ».
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12 – Eric Cantona (France)
Que l’on ne s’y méprenne pas: Eric Cantona est un artiste. Pas un boucher. Mais dans sa carrière si animée, le King a parfois dérapé. Et ses sorties de route sont elles aussi entrées dans la légende. On se souviendra notamment de son agression incensée sur un supporter en tribune, ou d’une faute d’une violence inouïe sur l’actuel entraîneur de Montpellier Michel Der Zakarian.
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11 – Gerardo Bedoya (Colombie)
Cet ancien international colombien polyvalent (apte à jouer milieu défensif ou latéral) détient encore le record du plus grand nombre de cartons rouges reçus en carrière : 46 au total. Costaud.
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10 – Marco Materazzi (Italie)
La personnification du joueur provocateur. L’inoubliable Materazzi était un drôle de bonhomme, le type de garde du corps capable de faire disjoncter sa victime à l’usure. Sa méthode a eu raison de Zinédine Zidane en finale de Coupe du monde, lors d’une action digne d’un mélodrame diffusé en mondiovision. Ce n’est pas son seul fait d’arme, mais celui-ci a mis un terme à la carrière d’un des plus grands joueurs de l’histoire. Pour cela, au moins, l’Italien mérite sa place dans le top 10.
12/209 – Roy Keane (Irlande)En Angleterre, les années 2000 ont été marquées par les grandes batailles entre le Manchester United de Ferguson et les Gunners de Wenger. Dans le tunnel avant le coup d’envoi, Roy Keane avait l’habitude de se chauffer avec Patrick Vieira. Tête brûlée d’une équipe de rêve, l’Irlandais continue à piquer des colères mémorables avec ses nouvelles casquettes d’entraîneur ou de consultant.
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8 – Mark Van Bommel (Pays-Bas)
Bon technicien, le Néerlandais Mark Van Bommel était surtout réputé pour ses fautes violentes, calculées et sournoises. Cette facette de son jeu en a fait l’un des points névralgiques de ses équipes.
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7 – Joey Barton (Angleterre)
L’Anglais est un type intelligent, parfois brillant dans son approche du métier. Mais il est aussi éminemment engagé, dans tous les sens du terme. Lorsque Barton a perdu ses nerfs, souvent en dehors des terrains, ses accès de violence ont laissé des traces. Parmi ses faits d’arme figurent notamment une bagarre avec le Français Ousmane Dabo (qui en a eu l’œil tuméfié), ou un cigare écrasé dans l’œil d’un autre coéquipier.
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6 – Stig Tofting (Danemark)
Imaginez-vous à la place d’Alvaro Recoba (sur la photo ndlr), poursuivi par ce pitbull danois prêt à bondir les deux pieds décollés par derrière. Extrêmement agressif, le Danois Stig Tofting a eu une vie tourmentée qui s’est reflétée sur le pré. Ses démêlés judiciaires en dehors des terrains ont également animé la presse danoise.
16/205 – Jaap Stam (Pays-Bas)Ce colosse néerlandais d’1,90m avait une allure qui correspondait à sa façon de défendre. Dans ses meilleures heures, Stam était une sorte de monsieur propre. Son intransigeance l’a mené très haut. Mais quitte à faire la loi dans les surfaces, le grand chauve n’hésitait pas à tout balayer sur son passage. Un type effrayant pour un attaquant, vraiment.
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4 – Pepe (Portugal)
On parle beaucoup de Sergio Ramos, mais le capitaine emblématique du Real est un enfant de cœur à côté de son ancien coéquipier. Pepe est un sacré défenseur. L’un des meilleurs de sa génération, clairement. Mais le Portugais s’est bâti une réputation de joueur dur et incontrôlable. Il y a une dizaine d’années, il avait assené de coups de pied au joueur de Getafe Javier Casquero. Un dérapage qui l’a poursuivi toute sa carrière.
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3 – Vinnie Jones (Pays de Galles)
Le symbole du foot d’un autre temps en Angleterre. Paul Gascoigne, non moins allumé, avait expliqué un jour ce que Vinnie Jones lui avait murmuré avant de le marquer à la culotte. « Il s’est approché de moi pour me dire : ‘Je m’appelle Vinnie Jones, je suis un gitan, je gagne beaucoup de fric et je vais t’arracher l’oreille avec les dents puis tout recracher dans l’herbe. Tu es seul mon gros, tout seul avec moi !’ ». Agressions en tous genres, intimidations verbales, provocations assumées (il avait montré ses testicules en plein match), Vinnie Jones était un personnage de film.
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2 – Nigel De Jong (Pays-Bas)
Finaliste de la Coupe du monde 2010 avec les Pays-Bas, Nigel De Jong a illustré comme personne ce qu’il y avait de plus détestable dans ce cru des Oranje. Son coup d’une rare violence dans le buste de Xabi Alonso est resté dans les mémoires. Le Néerlandais a aussi cassé la jambe du milieu américain Stuart Holden, avant de briser celle d’Hatem Ben Arfa. Un triste bilan pour ce footballeur qui avait trouvé sa façon d’exister.
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1 – Harald Schumacher (Allemagne)
L’ancien gardien de la Mannschaft n’a peut-être pas un casier aussi rempli que certains de ses concurrents dans ce classement. Mais il est l’auteur de l’acte le plus grave, le plus saillant, le plus marquant. C’était un soir d’été, à Séville, le 8 juillet 1982, pour ce qui est encore, pour beaucoup, le jour le match le plus épique de l’histoire du football français. En agressant volontairement Patrick Battiston sur un contact lors d’une sortie, Schumacher a mis en danger la vie du défenseur français en le plongeant dans le coma. Cynique et arrogant, l’Allemand est depuis surnommé « le boucher de Séville ».