Les vacances scolaires : c’est un scandale
Dans un post publié sur sa page Facebook, Hassen Zagouni a estimé que l’école tunisienne est malade, soulignant la nécessité d’une vraie réforme basée sur un vrai diagnostic approprié par l’ensemble des parties prenantes pour avancer sur une stratégie claire et des objectifs mesurables visant l’amélioration de la qualité des enseignements.
« Notre école est malade, et cela ne date pas d’hier… malade de ses programmes dépassés, malade d’une pédagogie désuète, malade de manque de moyens, malade de pouvoir donner sa chance à chaque apprenant selon ses compétences intrinsèques l’envie d’apprendre, de s’épanouir et d’évoluer pour devenir le citoyen utile à lui-même et à son pays, une école malade de ses enseignants trop syndiqués, mal payés certes, parfois mal considérés, mais aussi mal formés, mal engagés envers leurs élèves, une école malade du désengagement des parents et de l’absence de la société civile, afin de protéger les élèves et leur donner le plein potentiel en matière d’instruction, d’éducation, de savoir, de la connaissance, de l’éveil, du sens critique, de la créativité, de la conscience du monde qui bouge… du sport, de la culture, de la culture générale, de la maîtrise des langues, du sens citoyen et civique… », lit-on dans le post publié par Hassen Zargouni sur Facebook.
Il a souligné que « la comparaison avec d’autres pays, montre clairement que les enseignants tunisiens sont correctement payés si on considère leur charge de travail, en termes de nombre d’heures travaillées » et a fait savoir que le nombre d’heures par enseignant est parmi les plus faibles dans les statistiques de l’Unesco et de Pisa.
« Nos élèves ont 105 jours de vacances, ce qui constitue un scandale et un handicap certain pour l’acquisition du savoir en phase avec les élèves des pays du monde entier », a-t-il ajouté.