La face cachée de la Démocratie…
Les Tunisiens ont vécu ces trois derniers mois un véritable calvaire, à savoir celui de la formation d’un nouveau gouvernement, appelé à gérer les affaires du pays, une fois connus les résultats des dernières élections…
Sous la coupole du Bardo, l’Assemblée des Représentants du peuple, présidée par le chef du parti religieux d’Ennahda, Rached El Kheriji Ghannouchi, bien que ne disposant que d’une représentativité étriquée, s’est employée à manœuvrer afin d’accaparer certains postes-clés de la machine gouvernementale, à travers lesquels elle pourrait contrôler à sa guise les rouages de l’Etat…
Un premier Gouvernement conduit par M. Jomni ne put recevoir l’aval de l’Assemblée, qui fut relayé par un autre, placé cette fois sous la férule de M. Elyes Fakhfakh et qui a dû « louvoyer » des semaines durant avant d’être poussé vers la sortie par le bloc nahdaoui, arrogant à l’extrême…
Il a fallu cette décision énergique du Chef de l’Etat, d’annoncer une éventuelle dissolution de l’Assemblée et de rappeler les électeurs à se rendre de nouveau aux urnes afin d’élire de nouveau leurs représentants…
Opération coûteuse et fastidieuse à la fois qui reprolongerait le pays dans le doute et le désarroi…
Un sacré charivari… Vivement que l’on en découde !
A.B