La banque Française Société Générale se retire de la Tunisie et d’Afrique, vente de filiales confirmée
Alors que les résultats financiers de la Société Générale (SG) affichent une baisse pour le premier trimestre de l’année, le groupe bancaire français confirme son désengagement progressif du continent africain.
Une décision qui s’inscrit dans une stratégie plus large de restructuration de ses activités globales, visant à se concentrer sur des zones géographiques et des secteurs d’activité jugés plus rentables.
Vente des Filiales
Selon les informations relayées par La Lettre, Société Générale aurait mandaté la banque Lazard pour organiser la vente de trois de ses filiales situées au Cameroun, en Tunisie et au Ghana.
Cette démarche marque une étape supplémentaire dans le processus de retrait de SG du marché africain, entamé dès l’année précédente avec la cession de ses activités au Congo et au Tchad.
Réactions et Conséquences
Les ventes des filiales africaines de Société Générale, bien que stratégiques pour la banque, ne sont pas toujours bien perçues localement où SG est souvent considérée comme une institution financière stable et de premier plan.
L’inquiétude monte notamment à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où bien que le retrait n’ait pas encore été officiellement annoncé, il est désormais considéré comme inévitable.
Accords et Impacts
Au Maroc, un accord a été conclu avec le groupe Saham, dirigé par l’ex-ministre Moulay Hafid Elalamy, marquant une autre étape dans le désengagement de SG en Afrique.
Cette stratégie de désinvestissement soulève des questions sur l’impact à long terme de la réduction de la présence bancaire française sur le continent, notamment en termes de services financiers et de soutien aux entreprises locales.
La stratégie de recentrage de Société Générale semble être motivée par une vision politisée de la nouvelle stratégie de la France en Afrique dans un environnement économique mondial en mutation.