La Tunisie compte près de 30 000 licenciés et une cinquantaine de clubs, contre 30 cinq ans plus tôt
Chiffre du jour : La Tunisie compte près de 30 000 licenciés et une cinquantaine de clubs, contre 30 cinq ans plus tôt.
Dès que les joueurs deviennent majeurs et confirmés, il faut avoir un coach privé, un préparateur physique, etc. Cela coûte environ 5 000 dinars par mois, ce qui est très lourd à assumer pour une famille tunisienne. Ces dernières années, nous avons beaucoup de parents qui inscrivent leurs enfants et des entreprises qui s’intéressent de près à la question du sponsoring, alors que ce n’était pas le cas il y a trois ou quatre ans. Effet Ons Jabeur…
Feu Aziz Zouhir, M. Moez Driss, Mme Jalila Mezni et bien d’autres sont devenus les mécènes et sponsors privés du tennis en Tunisie.
L’Etat doit accompagner ces licenciés par une double politique : Sport de masse en multipliant les terrains de tennis un peu partout sur le territoire avec les équipements nécessaires et les encadreurs qu’il faut afin de faire émerger des champions et détecter des talents, d’une part, et d’autre part développer une stratégie efficace pour le sport d’élites, visant l’accompagnement de champions de la stature de Ons Jabeur, et de ce que fut il n’y a pas si longtemps Malek Jaziri, ou encore demain des garçons comme Aziz Dougaz… soit le top 50 du ghota du tennis mondial.
Ceci vaut pour tous les sports qui doivent être considérés comme une véritable industrie en faveur du « brand nation » et de l’épanouissement de notre jeunesse à qui on doit donner du sens par les temps qui courent.
En matière de talent, on a un pays incroyable dans tous les domaines… ne gâchons pas ce potentiel comme l’a fait dans d’autres secteurs…