Djerba, patrimoine mondial, quoi de neuf ?
Concernant le dossier Djerba/patrimoine mondial/Unesco, après le dépôt légal du 30 janvier 2020 L’UNESCO a demandé à l’équipe scientifique et technique du-dit dossier davantage de précisions et c’était pour cette équipe une occasion pour apporter des ajustements selon Dr Mongi Bourgou coordinateur de l’équipe.
Il a ajoute que ces rajouts concernent surtout les zones tampons car pour chaque site dont nous avons recencés 62, même les plus réduits d’entre eux, en l’occurrence les mosquées, nécessitent des zones tampons individuelles, aussi petites soient-elles.
Pour les ajustements, l’équipe scientifique et technique en partenariat
étroit avec l’Association de Sauvegarde de l’île de Djerba a sauté sur
l’occasion pour recalibrer d’autres données relatives à trois fichiers
1- Le nombre de mosquées, on est descendu à 36 au lieu de 54, et n’ont été gardées que les plus authentiques et celles qui ont contribué à la consolidation du système défensif qui était un
élément structurant de l’île.
2- Le fichier de l’analyse comparative avec d’autres sites similaires dans le monde et où on mettra davantage l’accent sur la gestion de l’espace insulaire en relation avec le système défensif qui a été auparavant mis en place.
3- Le point trois concerne le plan de gestion. Cette fois on doit,
d’ailleurs plus que jamais aller vers la société civile, vers les acteurs locaux pour proposer les scénarii d’une gestion future des sites et monuments djerbiens.
Il convient de rappeler que depuis Février 2020 de nombreuses réunions
type vidéo-conférences ont été tenues et tout récemment, l’équipe
scientifique et technique a été reçu successivement par la Ministre des
Affaires culturelles et Mr le Ministre des Affaires locales. Il en ressort de nouvelles idées pour consolider davantage le savoir- faire et surtout le lobbying dont le dossier on a vraiment besoin selon Dr Bourgou.
Meimoun Ettounssi