L’enseignement de base dans… une nouvelle tourmente !!!
Entre l’entêtement du syndicat de l’enseignement de base, et le reniement du ministère de l’Education de ses promesses, on n’est pas prêts à sortir de l’auberge, et la qualité de l’enseignement de base qui est déjà désastreuse, risque d’empirer, encore, pour atteindre, en fin de compte, la propagation de l’ignorance et de l’analphabétisme.
Une réunion de négociation tenue aujourd’hui jeudi au siège du ministère, entre le ministre de l’éducation Fathi Sellaouti, les cadres du ministère et les représentants de la Fédération générale de l’enseignement de base n’a pas abouti à un rapprochement des points de vue, selon le secrétaire général-adjoint de la Fédération, Taoufik Chebbi.
Chebbi a indiqué que les résultats des négociations n’ont pas été à la hauteur des attentes des enseignants suppléants, soulignant que le ministère n’a présenté aucune proposition à part son attachement à recruter les enseignants suppléants à travers des contrats, contrairement au statut de l’enseignement de base et aux dispositions de l’accord du 18 mai 2018.
Cet accord prévoit, notamment, la régularisation de la situation des agents temporaires sur plusieurs étapes, en plus de celle de 4000 enseignants suppléants qui ont enseigné pendant plus de 5 mois et 15 jours, de manière progressive et sur trois années, soit 40% en 2020, 40% en 2021 et 20% en 2022.
Il convient de rappeler que la fédération générale de l’enseignement de base (relevant de l’UGTT) revendique depuis 2018 la régularisation de la situation des enseignants suppléants et des diplômés de la licence appliquée en éducation et enseignement en 2021 et 2022.