Le Fonds Monétaire Arabe (FMA) accorde un nouveau prêt compensatoire au Royaume du Maroc d’un montant de 166 millions de dollars US
Le Fonds Monétaire Arabe (FMA) a accordé un nouveau prêt compensatoire au Royaume du Maroc, d’un montant de 41.125 millions de Dinar Arabe Unité de compte, soit l’équivalent d’environ 166 millions de dollars américains, dont l’accord a été signé le 11 Janvier 2023, par SE Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des Finances, au nom du Royaume du Maroc, et SE Dr. Abdulrahman A. Al Hamidy, Directeur Général Président du Conseil d’Administration, au nom du Fonds Monétaire Arabe, et ce dans le but de soutenir la situation financière de l’État et répondre aux besoins urgents. Lequel prêt a été décaissé le jeudi 2 février 2023.
A cette occasion, SE la Ministre de l’Economie et des Finances a exprimé sa gratitude pour le soutien que le FMA apporte à ses pays membres et pour le rôle important qu’il joue dans le renforcement des capacités de ces pays à maintenir la stabilité économique et à faire face aux défis actuels. A son tour, SE le Directeur Général du Fonds a félicité le Royaume du Maroc pour son succès dans la mise en œuvre des programmes d’ajustement économique contribuant à améliorer la notation par les agences internationales financières, tout en soulignant la volonté du Fonds à poursuivre le partenariat fructueux avec le gouvernement Marocain, en fournissant les moyens les plus efficaces pour faire face aux divers défis.
A cet effet, le Fonds a finalisé les procédures de retrait de la deuxième tranche d’un autre prêt octroyé au Royaume du Maroc, pour soutenir un programme de réforme visant à améliorer la capacité à instituer un environnement propice à l’expansion de Petites et Moyennes Entreprises (PME). Laquelle tranche d’un montant de 5.1 millions de Dinar Arabe Unité de Compte, a été retirée le 23 Décembre 2022.
Le Fonds est actuellement en train d’examiner d’autres demandes de financement émanant d’un certain nombre des pays membres et s’emploie à achever le plus rapidement possible les procédures à cet égard, afin d’aider les États membres à répondre à leurs besoins de financement et d’améliorer leur situation financière pour relever divers défis, en particulier en ces temps.
Pour faire face à divers défis, le FMA est pleinement déterminé à soutenir les efforts de ses États membres en matière de mise en œuvre des réformes économiques, financières et structurelles, par le biais d’un certain nombre d’instruments, y compris la mobilisation des ressources financières pour répondre aux besoins de financement des Etats membres confrontés à des difficultés de balance des paiements et de budget de l’Etat, ainsi que par sa contribution au financement du commerce, à travers les activités de son Programme de Financement du Commerce Arabe (PFCA).
Outre son rôle en matière d’échange de connaissances et de coordination des consultations et de dialogue sur des questions économiques, financières et de développement, via ses différents forums et activités, ainsi que son action sur le plan d’assistance technique dans les domaines des politiques économique, financière et monétaire, le FMA contribue à la formation des cadres gouvernementaux de ses pays membres par le biais de son Institut de formation et de renforcement des capacités.
Par ailleurs, dans le cadre de ses efforts pour soutenir l’intégration financière régionale, encourager le commerce et les investissements interarabes et établir des liens avec les principaux partenaires commerciaux des pays arabes, l’AMF a achevé la mise en place de l’Organisation Régionale Arabe pour la Compensation et le Règlement des Paiements, et de sa plateforme de paiement « Buna », dans le but d’encourager l’utilisation des monnaies locales dans les règlements des transactions, et de renforcer l’intégration financière, économique et d’investissement, dans un environnement transparent et contrôlé en termes de risques. Il convient de noter que la plateforme « Buna » est conforme aux normes internationales les plus strictes et bénéficie d’une acceptation internationale, vu sa compatibilité entre autres avec les orientations du G20 visant à améliorer les paiements transfrontaliers.