CORONA… bye bye !
Le confinement est terminé. La vie reprend son cours. Vive la vie. La rue s’anime. L’on s’attable avec plaisir dans les salons de thé, les restaurants. On revoit les amis perdus de vue depuis le début de l’épidémie. On prend plaisir à prier dans les mosquées. On prend plaisir à conduire sans risque d’être arrêté par un agent de la circulation. Les facultés s’attellent à recevoir les étudiants pour les examens. Les gamins reprennent le chemin des jardins d’enfants. Notre pays fut épargné grâce à Dieu. Les décès sont insignifiants. Le nombre des guéris fut grand. Louanges à Dieu de nous avoir épargné la situation chaotique vécue par d’autres pays mieux nantis
que nous à tous les niveaux. Les décisions du gouvernement furent prises à bon escient. Que reste-t-il ? Il faut faire preuve de la même discipline qui a prévalu jusqu’à aujourdhui ; le port d’une bavette sera obligatoire, la distanciation toujours de mise. Et puis….Ne jamais oublier tous ces gens qui se sont attelés à la tâche pour que notre pays sorte pratiquement indemne de cette dure épreuve. Ne jamais oublier les responsables du ministère de la Santé, le corps médical qui a bravé tous les dangers pour soigner les malades, aussi bien dans les hôpitaux que dans le privé. Un grand hommage doit leur être rendu. Egalement, au personnel des banques, un chef d’agence est mort du covid. Aux chargés de l’hygiène des hôpitaux, des rues, des administrations…Aux grandes surfaces, aux commerces qui ont approvisionné les ménages. Aux responsables de cet élan de solidarité et des actions de générosité envers les démunis, les zones éloignées, défavorisées et nos frères africains et syriens en Tunisie. Ces derniers mois, il faisait bon de vivre en Tunisie. Une destination sûre cet été pour les étrangers. Aimons notre pays et attelons-nous à le faire sortir du marasme économique dans lequel il s’est empêtré.
Utopique ? Non, j’y crois fermement. Nous avons les moyens de le faire.
Anouar Jaoua