Propos ramadanesques
En dehors de la période de la Deuxième Guerre Mondiale notre pays a rarement vécu une rupture des traditions et autres festivités inhérentes au mois de Ramadan…
Cette année, pandémie oblige, Ramadan se limitera à la stricte réunion familiale autour du repas de l’Iftar, puis avant l’aube du lendemain, à l’occasion de la collation du Shour…
Point de sortie envisageable : les mosquées étant interdites, les cafés de même, mais aussi les manifestations culturelles à l’instar du Festival de la Médina qui agrémentait ses soirées.
Le couvre-feu, effectif à partir de 20 heures, réduit à néant toute activité nocture, à moins que le Gouvernement, convaincu de la disparition progressive du COVID-19 ne se résigne à desserrer l’étau à partir de la mi-ramadan…
Ceci dit, les familles n’ont d’autre choix que de se rabattre sur les programmes télévisés qui proposent pour la plupart des feuilletons insipides, peu engageants voire même obscènes et par conséquent, révoltants…
Le cercle familial se disloque plutôt qu’il se resserre et chacun, selon son âge et ses motivations, concocte ses programmes au gré de ses besoins…
Il serait heureux, à cette occasion d’exprimer le souhait que les « veilleurs » du Ramadan se rabattent sur la lecture, c’est plus sain et sans doute nettement plus utile