"The Mask of Hope" une grande exposition virtuelle Rencontre avec l’Artiste Aida Kchaou Khrouf autour de sa participation
« L’engagement pour la lutte contre le covid 19 se fait d’une multitude de manières.. »
Aida Kchaou Khrouf Artiste-plasticienne, diplômée de l’Institut de Mode et de design en 1991, responsable des relations internationales et coordinatrice de Sfax de l’Union des Artistes Plasticiens Tunisiens, membre de l’organisation du Salon annuel avec la délégation de la culture de Sfax , chef de la commission culturelle de l’association de sauvegarde du village estival Chaffar, commissaire d’exposition avec le Conseil National des Arts et de la Culture au Koweït , commissaire d’exposition avec l’association Empreintes Arabe au Caire, deuxième prix à la triennale de Paris, Trophée à Sharjah, exposition au Carrousel du Louvre, participation à la 35ème édition du Salon d’art contemporain à New-York, participation au Festival Mondial à Séoul , exposition à Osaka au Japon.
Une Méga exposition internationale virtuelle« The Mask of Hope »
Michela Margherita Sarti est peintre et conservatrice italienne vivant depuis 1996 en Tunisie à la Marsa qu’elle aime le plus au monde.
Deux mois après la propagation de la pandémie, elle a décidé de lancer un projet artistique sur Facebook où les artistes de toutes catégories (artistes visuels, peintres, photographes, poètes, designers, sculpteurs…) sont appelés à créer leur propre « masques de l’espoir », les photographier et ensuite les publier sur la page (dont le lien est https://www.facebook.com/The-masks of-hope-Le-maschere-della speranza- 100374781624768/ ).
Aida Kchaou Khrouf et son expérience avec « The Mask of Hope » L’être humain et plus encore l’artiste avec sa grande et belle sensibilité absorbe comme une éponge les sensations et les émotions qui interfèrent avec sa personnalité, son vécu et ses propres expériences pour s’exprimer artistiquement après cogitation…comme nous le confie l’Artiste Aid Kchaou Khrouf : « Il y a eu une première partie de peur, peur de perdre un de nos proches. Un stress qu’il ne fallait pas montrer en tant que mère pour passer une belle ambiance malgré ce confinement. La première période a été plutôt pour chercher un nouvel équilibre, et comme beaucoup de familles la cuisine est devenue l’un de nos lieux privilégiés avec découverte de nouvelles recettes… En parallèle il y avait des questionnements sur notre vie, sur notre avenir.. Rien ne sera plus pareil, mais dans toutes choses il y a une raison. Le monde ne pouvait plus terminer sur la route du désastre écologique, familiales… Ce qui est sûr c’est d’avoir décidé que beaucoup de choses étaient superflus.
Et c’est là petit à petit en trouvant les réponses adéquates sur la vie que je souhaiterais si Dieu le veut, le retour à mon atelier s’est fait de lui-même ». Elle explique qu’il s’agissait de se remettre en question, de retrouver un nouvel équilibre, de découvrir ce qui est bon dans ce confinement ainsi que les priorités de la vie qui nous ramènent forcément vers le dépouillement.
De sa participation à cette exposition l’Artiste engagée Aida Kchaou Khrouf nous parle : « L’engagement pour la lutte contre le Covid 19 se fait d’une multitude de manières…Je suis hyper honorée d’avoir été contactée pour participer à cette importante exposition.»
Convaincue que le monde est arrivé à un point où il devait changer, et bien consciente que la nature se doit de reprendre le dessus dans un élan de rééquilibrage, ses illustrations sur les « masques de l’espoir » incarnaient la nature avec ses formes de vie et ses belles couleurs car loin du stress et des victimes déplorées de cette pandémie, le déconfinement a permis finalement à la planète de respirer, à la nature de reprendre sa place et aux familles de se réunir et se redécouvrir..
Sur ses visières elle peint minutieusement à la main un chemin bordé de fleurs dont la beauté allant de pair avec la délicatesse suggère de prendre soin d’elles tout comme de vraies valeurs de la vie.. car comme elle dit si poétiquement « La vie est en fin de compte aussi délicate qu’une pétale de rose ». Des visières dont elle a livré en bon nombre à l’honorable doyen de la Faculté de Médecine et directeur du centre Covid 19 de Sfax Pr Sami Kamoun , avec la collaboration de Mohamed Sahnoun , Anas Sahnoun , Kabil Zaidi, Sonia Kouba Lenda, Slim Hachicha et Hatem Ammar .
« Je profite de cette occasion pour remercier le cadre médical, et toute personne essayant d’aider d’une façon ou d’une autre un tel projet »
Un message d’espoir que notre belle artiste transmet au monde à travers ses belles œuvres en symbole de solidarité et de compassion pour les victimes du « Coronavirus ». à découvrir sur la Méga Expo et notre magazine. Par Dr Salma Ben Jamaa Ktari